​L’Association des Communes Jumelées de Nouvelle-Aquitaine (ACJNA) a tenu son Assemblée générale le 9 mars 2024 à Saint-Junien (Haute-Vienne). Une Assemblée générale extraordinaire l’a précédée pour rehausser le nombre des membres du Conseil d’administration jusqu’à 25 personnes au maximum. Ainsi, cette disposition est de nature à assurer une meilleure couverture territoriale de la région Nouvelle-Aquitaine en s’appuyant sur ses administrateurs considérés comme de véritables relais locaux.

Les participants ont été accueillis par le Maire de Saint-Junien, M. Hervé BAUDET, et par le comité de jumelage de Saint-Junien, qui n’a pas manqué d’apporter son concours précieux à l’organisation de la réunion. Plus d’une soixantaine de membres en présentiel et d’une vingtaine en distanciel ont assisté à cette matinée. Les échanges ont été riches et nombreux, preuve du dynamisme de l’association.

Le programme prévisionnel 2024 laisse présager de multiples actions visant à développer le réseau de l’association avec la reconduction d’un séminaire régional. L’ACJNA continuera également à mettre en place des projets permettant aux élus, agents et bénévoles d’animer leurs jumelages au quotidien. Des formations, des échanges d’expériences ou des outils de gestion sont notamment prévus pour cette année.

Le renouvellement du Conseil d’administration était également inscrit à l’ordre du jour. Les 25 places, désormais ouvertes, ont toutes été pourvues. Après 8 années en tant que Président, M. Maxime NEGREMONT BEUCHER a fait savoir à l’assemblée qu’il souhaitait passer la main. Dans son discours, il est revenu, non sans une certaine émotion, sur les enjeux et projets qui ont imprégné ses différentes mandatures. Le défi le plus marquant a été l’extension de l’association du Limousin à la Nouvelle-Aquitaine suite à la réforme territoriale en 2016 et tous les changements qui en ont découlé (nouvelle dénomination, refonte de la communication, prospection dans les départements, etc.). Il n’a eu de cesse de porter les valeurs fondatrices de l’association : le partage, l’échange et la mutualisation des forces et des idées pour déployer et fortifier les jumelages de notre région.

Les anciens et nouveaux administrateurs de l’association ainsi que les acteurs du jumelage présents ont chaleureusement salué son engagement au service de l’outil de coopération des jumelages.

Il a remis les clés de l’association à M. Claude DAUBERCIES, Vice-Président du comité de jumelage de Sainte-Eulalie (Gironde). Ce dernier a donné le ton en souhaitant que l’Association des Communes Jumelées de Nouvelle-Aquitaine puisse développer son rayonnement sur les douze départements de la région et continuer à exploiter son potentiel.

Composition du nouveau Conseil d’administration :

Bureau : Claude DAUBERCIES (Président – Comité de jumelage de Sainte-Eulalie), Séverine GALLAIS (Vice-Présidente – Ville de Pontonx-sur-l’Adour), Annie GAUTHIER (Vice-présidente – Comité de jumelage de Saint-Robert), Maxime NEGREMONT BEUCHER (Vice-président – Ville d’Isle), Paule BLANCHET-SMADJA (Trésorière – Comité de jumelage de la Souterraine), Nadine REYNES (Trésorière adjointe – Comité de jumelage de La Souterraine), Jacques FAURE (Secrétaire – Mairie de Royère-de-Vassivière), Chantal ROBERT (Secrétaire adjointe – Comité de jumelage d’Isle).

Autres administrateurs : Laurence BENOIT (Comité de jumelage de Champniers), Sylvie BOURDIER (Ville de Guéret), Fréderic CARPENTIER (Comité de jumelage du Dorat), Gérard CHAMPAUD (Comité de jumelage d’Eymoutiers), Angélique CHARPENTIER (AMEISA – Montmorillon), Cécilia COURALET (Comité de jumelage de Saint-Paul-lès-Dax), Aline DELHOMMEAU (Comité de jumelage de Chabanais), Françoise DOMINIQUE (Comité de jumelage de Monflanquin), Christelle DUPORT (Ville du Barp), Lyliane FAURE (Comité de jumelage de Sainte-Eulalie), Virginie GARROT (Ville de Labatmale), Florence MARCEILLAC (Ville d’Anglet), Isabel MILOR (Comité de jumelage d’Oradour-sur-Glane), Gilles MONTET (Comité de jumelage de Saint-Junien), Wilfried PARADOT (Ville de Valence-en-Poitou), Claire QUELIN (Comité de jumelage de Seilhac) et Zbigniew STADNICKI (Comité de jumelage de Bergerac).

Un échange de questions pour mieux apprendre à se connaître entre Sonia, la nouvelle volontaire en Service civique à l’ACJNA et Johanna, volontaire européenne dans le cadre du Corps européen de solidarité, déjà présente à l’association depuis octobre 2023.

D’abord, Johanna pose ses questions à Sonia :

Quelle a été ta première impression en arrivant ?

Dès mon arrivée il y avait une ambiance chaleureuse avec une équipe attentive et un très bon accueil, je me suis très rapidement sentie à l’aise.

Décris-toi en trois mots !

Attentive, autonome, entreprenante

Pourquoi as-tu décidé de faire ton service civique à l’ ACJNA ?

J’ai décidé de faire ce service civique à l’ACJNA parce que cette association à tout ce que je recherche à savoir de la découverte dans des domaines que je ne connais pas forcément. Ça me permettra d’avoir une bonne expérience en plus dans un milieu où on fait des choses très variées, tout en développant mes compétences en général et mes qualités humaines.

Qu’est-ce que tu entends personnellement par « jumelage » ?

Pour moi le jumelage signifie un rassemblement de 2 villes différentes qui permet aux citoyens de créer de nouvelles relations à long terme afin de mieux percevoir leurs points  en commun, tout en développant de nouvelles choses que ce soit dans l’éducation, la culture etc.

Qu’est-ce qui te réjouit le plus dans ton service civique ?

De pouvoir m’épanouir et en apprendre plus chaque jour dans des domaines méconnus pour moi, savoir que je vais pouvoir proposer mes idées à propos des activités ou des événements qui pourront être mis en place par la suite, et apporter mon aide et mon savoir-être dans toutes les tâches à faire.

Et maintenant c’est au tour de Johanna de répondre :

Quel événement t’a le plus marqué ?

Pour moi, la journée passée chez POLARIS dans le cadre des journées Erasmus a été très marquante. Nous y avions un stand pour informer les étudiants sur les programmes de mobilité et les jumelages. A ce moment-là, je venais d’arriver en France depuis deux semaines et j’étais encore assez peu sûre de moi à l’oral. C’était d’autant plus difficile de parler aux gens en français. Farah, la volontaire en Service civique, m’a aidée à faire des phrases, cela s’est finalement très bien passé et j’ai même reçu des compliments sur mon français. C’était une expérience très positive et motivante pour moi.

Dans quelle tâches as-tu eu le plus de difficultés ?

En fait, c’est le téléphone qui me pose le plus de problème. Déjà en allemand, je n’aime pas trop téléphoner, mais en français, c’est encore un peu plus difficile. On ne voit pas son interlocuteur et parfois la qualité n’est pas très bonne. Mais comme on dit, c’est en forgeant qu’on devient forgeron 😉

Qu’est-ce que tu auras retenu de cette découverte ?

En tout cas, je suis devenue beaucoup plus indépendante, tant au niveau du travail que de la vie privée. Ces sept mois m’ont donné un premier aperçu du monde du travail et m’ont permis de mieux comprendre le fonctionnement d’une association. J’ai appris à monter un projet en équipe, à défendre des idées et des valeurs et à rester assise au bureau 7 heures par jour 😉 En outre, j’ai appris à m’intégrer dans une nouvelle culture, à aller vers les gens et à me faire des amis. En résumé, ces sept mois ont été pour moi une période de rencontres précieuses, de tâches passionnantes et de développement quotidien.

Est-ce que ce volontariat européen t’aura donné envie de travailler dans quelque chose de similaire à l’avenir ?

Je dois admettre que cette question est encore un peu trop lointaine pour que je puisse y répondre maintenant. Cependant, je peux m’imaginer étudier quelque chose dans cette direction, comme les sciences politiques par exemple.

Pourquoi as-tu choisi l’ACJNA ?

Les nombreuses tâches différentes m’ont directement attirées. De l’organisation d’un projet à la conception de flyers en passant par le travail avec les jeunes, tout y est. De plus, le fait de travailler dans un domaine interculturel était pour moi un atout supplémentaire.